La Fille Maudite du Capitaine Pirate - Volume Premier

Port Elisabeth, Jamaïque, 1728. La Fille Maudite du Capitaine Pirate part à la recherche de son père disparu, l’un des redoutés flibustiers des mythiques mers d’Omerta. Cette héroïne intrépide nous entraîne rapidement dans des aventures marines et même sous marines, à la rencontre de pirates tordus et teigneux, de créatures mythiques et autres fantasmagories se déployant comme des poupées russes.

Sorte d’Alice au pays des pirates, ce récit rempli d’humour est servi par un dessin incroyablement détaillé que l’on croirait tout droit sorti d’une gravure fin XIXe.

Traduit de l’anglais par Patrick Marcel.

Adventures on and under the high seas, a whimsical swashbuckling tale of wonderland journeys and unimaginable dangers. A pirate Alice in 19th century-style engravings.

La Fille Maudite du Capitaine Pirate - Volume (...)

Ex-libris & posters

  • Alice in Wonderland
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    40 x 30 cm

     

    10,00 EUR
  • Peter Pan
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    40 x 30 cm

     

    10,00 EUR
  • La Fille Maudite du Capitaine Pirate
    Ex-libris
    17 x 21 cm

     

    5,00 EUR
Presse

· Presse ·

« Le récit est composé de pages d’une incroyable densité, construites sur le principe de l’enchevêtrement permanent. Tout s’y mêle : le fond et la forme, les créatures fantastiques et les boucaniers à peau dure, les vertébrés, les corps mous, les crustacés, les poissons abyssaux, les masques vénitiens, les armoiries, la calligraphie, les rêves, la réalité… Fruit d’un travail frénétique, chaque séquence de ce charivari graphique invite à se perdre dans un dédale de détails et un océan de traits. »

, Le Monde

« En ouvrant cet album radicalement original […] on pense à une Alice muée en une sorte de Peter Pan au féminin, en bien plus orageuse et déterminée. On se laisse totalement happer par le bestiaire fantastique des aventures salées de cette fille maudite et prodigieuse […] En chemin, l’enfant solitaire croise le fer comme une reine, ratatine ses ennemis et amadoue les grosses brutes au cœur tendre.

Foisonnant, frénétique et rococo, l’ouvrage de Jeremy Bastian est définitivement une découverte, et son personnage principal, une héroïne dont on rêve qu’elle devienne classique. Le second tome est annoncé pour le printemps ; on reste à l’affût ! »

, Axelles mag n°182

« L’émerveillement est omniprésent à tous les niveaux. Le lettrage fait par l’éditeur de la maison, Guillaume Trouillard, est magnifique, production d’une patience et d’une passion à toute épreuve sans aucun doute. J’ai ouï dire que la traduction (par Patrick Marcel) est elle aussi très minutieuse et réfléchie à la perfection. Pour la maison d’édition, La Cerise, rien n’est laissé au hasard pour créer avec l’auteur une œuvre totale, mémorable et mirifique. »

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"Jusqu’où aller trop loin au risque de se perdre dans les tours et détours d’une imagination graphique qui ne se refuserait vraiment rien ? Jeremy Bastian s’est-il posé la question ? Elle s’impose dès qu’on est happé par une formidable effusion visuelle, où tout un monde hors du monde connu prend forme(s) inédite(s) et proliférante(s). L’auteur raconte qu’il avait en tête Alice au pays des merveilles et Little Nemo – entre une dizaine de moindres références assumées – quand il a entrevu l’histoire, située au XVIIIe siècle, de cette « Fille maudite du Capitaine Pirate » […]
Revendiquant les influences de Gustave Doré et de Dürer, Jeremy Bastian s’approche souvent de l’esthétique la plus subtile de la gravure, ce qui est déjà une prouesse étourdissante. Mais, surtout, ce miniaturiste de l’échevelé réussit l’impossible : loin d’étouffer le récit dans le déploiement des volutes et des ornementations à l’infini, il crée une espèce de magie immédiate, viscérale. Évidente."

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« Graphiquement, c’est juste époustouflant. Ça a de la gueule, ça a du style, ça tire à boulet rouge sur toutes les conventions de la BD actuelle, mais qu’est-ce que ça fait du bien !!! […] On est porté par cette lame de fond narrative où l’épique prends le dessus sur la raison. C’est juste fou. Juste beau. Et on se laisse porter jusqu’aux dernières pages de ce premier tome en piaillant d’impatience pour qu’une suite nous soit livrée… »

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« Sorte de Pirate des Caraïbes mâtiné des Chroniques de Spiderwick, La Fille Maudite du Capitaine Pirate s’inscrit dans le genre de la fantasy macabre et adolescente initié par Tim Burton, sauf qu’ici le grotesque, le foisonnant, le pittoresque l’emportent sur le macabre. »

« Ce qui frappe d’abord, c’est le graphisme magnifique, enluminé, qui semble directement inspiré des grands illustrateurs de contes du XIXe siècle […] De son trait extrêmement fin et délicat [Jeremy Bastian] remplit ses cases à ras bord, les couvre de détails et d’ornements […] On peut ainsi se perdre longuement dans chaque planche et s’amuser à chercher les histoires dans l’histoire. »

« Onirique, palpitant, La Fille Maudite du Capitaine Pirate s’avère un époustouflant hommage au récit de genre. »

, Les Inrockuptibles

« Mike Mignola, le papa d’Hellboy, a 100 fois raison : entre Peter Pan et Alice aux pays des Merveilles, Jeremy A. Bastian nous livre une histoire à l’onirisme flamboyant tant scénaristiquement que graphiquement. Les détails fourmillent et chaque page tournée vous apportera son lot d’émerveillement et de dépaysement. »

« Avec La Fille maudite du Capitaine Pirate, l’Américain Jeremy Bastian réussit un tour de force : entraîner son lecteur dans un rêve éveillé, de l’autre côté du miroir en quelque sorte, avec cette Alice vibrionnante, qui rappelle l’héroïne de Lewis Caroll. Proche de la gravure du XIXe siècle et au service d’un récit fantastique trépidant, son style graphique harponne, fascine, éblouit. »

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« Jérémy Bastian nous livre bien plus qu’une bd ; c’est un nouveau monde qui se dévoile aux fils des pages, avec des personnages fouillés et aux designs juste ultra-détaillés et inventifs, des situations rocambolesques pleines d’imaginations et des dialogues parfaits, à la fois drôles et intelligents. »

« … l’auteur se révèle être aussi doué pour les décors, que la découpe des cases ou encore la mise en page en elle-même ; en effet, la plupart des planches sont entourées de gargouilles, tentacules et autres bestiaires insolites. Chaque page est un véritable régal pour les yeux et l’on ne sait plus où donner de la tête, tant cet univers fourmille et grouille de partout ! »

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« Bastian, en rejeton postmoderne de Gustave Doré, se livre à un étonnant exercice de style porté par une outrance visuelle de chaque instant. Cette approche se traduit par une accumulation frénétique et compulsive de hachures et dans des tentatives narratives audacieuses de repenser le cadre de la page et la structure des strips, croulant parfois sous des ornementations rococo. »

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« Quand on aime lire, on goûte avec gourmandise les belles choses, mais on dévore trop sans doute. Alors vient toujours un moment où l’on quête un peu désespérément la belle surprise, celle qui nous fera retrouver les plaisirs immatures de notre jeunesse de lecteur. Retrouver ce frisson, ce zest, ce piment que trop de lectures sont venues couvrir de leur vernis… De tels événements sont rares, et il faut sans doute plusieurs ingrédients cuisinés avec subtilité pour déclencher à nouveau les tremblements intérieurs. La Fille maudite du Capitaine Pirate, œuvre de l’Américain Jeremy A. Bastian, traduite récemment aux éditions de la Cerise, fait partie de ces petits miracles qui récompensent irrégulièrement la fièvre chercheuse du lecteur enthousiaste . »

« Ceux qui craignent de s’ennuyer avec des trames « faciles » seront ici comblés par les différents jalons posés par l’auteur : ils fonctionnent comme autant de réservoirs qui potentialisent le récit et semblent préparer des croisements et des entrelacements narratifs (il est prévu trois volumes), à l’image de l’esthétique du dessin. »

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« Fouettées par les embruns, les planches ressemblent à des cabinets de curiosités, regorgeant de détails et d’objets de provenance inconnue que l’auteur prend plaisir à accumuler, bien décidé à ne pas rassasier son public à la première lecture mais bien à l’inciter à revenir pour y pêcher d’autres trésors. »

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« Si le dessin hachuré au millimètre vous saute d’abord à la figure, c’est pour mieux attraper votre œil qui ensuite ne quittera plus les planches et se perdra avec délice dans la multitude de détails qui les agrémente. On peut d’ailleurs aisément parler d’ornementation voire d’enluminures. Aucun trait n’est superflu, que ce soit pour donner une ambiance ou participer à la narration, comme ces bordures de cases fourmillant de détails, ou encore ces médaillons qui en disent plus long qu’une voix off, et puis ces bulles qui prennent une forme pour appuyer le propos qu’elles contiennent. Tout participe au récit. »

« Tous les ingrédients de la piraterie sont là : les sales trognes dans les tavernes crasseuses, le souffle de l’aventure, les bateaux de pirates et leurs équipages pitoyables, les borgnes et autres manchots, les lieux secrets, les cartes au trésor et même le perroquet. Une histoire de pirates classique, virant subitement au conte fantastique onirique rocambolesque qui n’est pas sans rappeler Alice au pays des merveilles. »

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« Jeremy Bastian, […], explose ici le carcan de ce que l’on peut faire en bande-dessinée. »

« Située quelque part entre Alice au pays des merveilles, Peter Pan et Le baron de Münchhausen, cette étrange série gratte ses inspirations dans les contes de notre enfance. Mais pas les version aseptisées et lisses revues par Disney et sa cohorte de suiveurs. Non, il s’agit ici d’historiettes surprenantes, à la morale ambigüe, parfois sombres et violentes, mais qui embarque l’imaginaire sur des flots aussi tumultueux que palpitants. »

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« Si sur le fond, le premier album des aventures de “La Fille Maudite” ravit par sa dimension de voyage initiatique fantastique et envolé, sa grande force provient sans conteste du choc visuel qui s’en dégage dès la couverture. »

« Loin d’une héroïne godiche et par trop ingénue, l’héroïne de Bastian est un sublime boulet de canon lancé à pleine vitesse ravageant presque tout sur son passage. »

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« Il y a du Bosch dans les dessins, du Stevenson dans les intrigues et du Dumas dans les dialogues. La profusion et l’onirisme du détail, les hachures évoquant l’heure de gloire des gravures du XIXe lecture, n’entravent ni la lecture, ni la quête de cette “filoute” surdouée, qui manie langue et lame avec une effroyable précision, et nous pique au cœur. »

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«  La Fille maudite du capitaine pirate, avec ses dessins plein de hachures, fourmillant de petits détails, avec la bizarrerie magnifique de sa mise en page, est avant tout un livre à admirer. A scruter à la loupe, presque. »

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« […] entre Peter Pan et Alice aux pays des Merveilles, Jeremy A. Bastian nous livre une histoire à l’onirisme flamboyant tant scénaristiquement que graphiquement. Les détails fourmillent et chaque page tournée vous apportera son lot d’émerveillement et de dépaysement. A ceux qui jugent trop souvent qu’une bande dessinée est vite lue, je réponds que plusieurs lectures vous seront nécessaires afin d’appréhender aux mieux cet album EXTRAORDINAIRE. »

« Ce qui est sûr ce que [Jeremy Bastian] a été biberonné aux caricaturistes du XIXe siècle, qu’il a mangé du Arthur Rackham comme plat de résistance et eu pour dessert du Jérôme Bosch. Des bandes dessinées comme celle-ci sont trop rares pour passer à côté […]

Les trop rares éditions de la Cerise […] nous proposent avec ce véritable ovni le parfait équilibre entre dessin et récit.

[…] Prenez votre temps pour la lire afin de ne rien rater des détails de ce graphisme halluciné. »

, Focus, supplément culturel de l’hebdomadaire généraliste belge Le vif/L’express

« L’univers du livre est baroque, peuplé de créatures macrocéphales et de poissons bavards. La chasse au pirate et au trésor a des airs de récit à la Lewis Carroll dessiné à la manière de Winsor McCay… c’est somptueux ! de grandes pages remplies de détails, un trait fin qui fait aussi songer à la gravure du XIXe, un bestiaire digne de Jerôme Bosch ! Quelle lecture enivrante ! Et l’objet est de toute beauté, la couverture enluminée, les pages de garde avec les cartes anciennes, même la page avec le dépôt légal est décorée… Une merveille, quelque soit le bout par lequel on la prend ! »