Clafoutis n°1

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première fournée de Clafoutis, au menu : variations oubapiennes, contes oniriques, carnets de voyages imaginaires, jazz débauché, farces judiciaires, utopies patagoniennes et aventures à géométrie non euclidienne.

En fil rouge de ce numéro, « A la recherche », sorte de variations sur l’Infini dans la veine des travaux de l’OuBaPo où l’on suit à quatre reprises la journée de Rotule et Anatole, deux chercheurs dont la mémoire semble faire défaut. Dans cette exercice de répétitions, Guillaume Trouillard s’est amusé à ne changer que les bulles sur une même séquence iconique d’une journée sur l’autre. A mi-chemin entre Beckett et Perec.

« A son tour elle s’évapore », conte onirique de Samuel Stento, illustré par Sébastien d’Abrigeon nous présente le cas d’une ruelle voyageuse et de son maire.

Dans Tijuana Other Moods, Grégory Elbaz nous plonge dans l’univers du jazz en suivant les pas de Charly Mingus dans la ville de la débauche.

Samuel Stento nous offre avec « Safaritchéque » un carnet de voyage imaginaire mêlant textes, illustrations et photos. Attention, on ne ressort pas indemne de ce monde parallèle totalement délirant.

« Il mundo di Nessun Luogo » ou la chronique d’une utopie Patagonienne, est l’occasion pour les participants de collaborer joyeusement sur un texte de Samuel Stento.

Dans « L’araignée qui voulait voir Venise » nous retrouvons la logique si particulière de Thomas Gosselin qui s’essaie ici à la farce judiciaire.

Enfin, embarquons pour « L’île de Lobatchevski » suivre en avant-première le début d’un grande épopée écrite à quatre mains par Guillaume Trouillard et Thomas Gosselin où il sera question de pirates autogérés, de géométrie non-euclidienne et de complots politiques.

This very first issue marks the beginning of our publishing activity. On the menu : a travelling lane, Czech inspirations, Mingus in Tijuana, a judicial prank, a Patagonian utopia and non-Euclidean geometry.

Clafoutis n°1
Presse

· Presse ·

Clafoutis donne dans l’ensemble une impression de grande liberté de forme, de maîtrise du medium, mais systématiquement mis au service de la volonté de raconter des histoires. C’est l’imagination qui gouverne tous les récits et tous les dessins, c’est l’imagination qui manifeste à chaque page la soif de raconter qui anime les auteurs, et c’est l’imagination, la nôtre, qui est sollicitée en permanence par ce bel ovni en deux volumes.

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