Au Pays du Cerf blanc - second tome

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Suite et fin de la grande fresque du Cerf blanc, qui nous plonge dans la Chine profonde du début du siècle dernier. Tandis que l’agitation révolutionnaire bat son plein, famines, guerres, épidémies n’épargneront pas les humbles paysans du Shaanxi pris dans les cruels déchirements des frères ennemis nationalistes et communistes.

Devenu un classique de la littérature chinoise contemporaine, le célèbre roman de Chen Zhongshi trouve ici, par la grâce du pinceau de Li Zhiwu, une adaptation graphique à la mesure de son univers foisonnant.

Traduit du chinois par Grégory Mardaga.

The graphic adaptation of Chen Zhongshi’s famous novel. A dense tale that describes the complexity of rural life in China in the 20th century, through the lives of two families, the Bai and the Lu, from the end of the Qing dynasty to the creation of the People’s Republic of China.

Au Pays du Cerf blanc - second tome
Presse

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« Belle et charbonneuse, cette adaptation graphique du roman (…) s’incarne dans un genre aujourd’hui désuet, le lianhuanhua (…). »

« Li Zhiwu délaisse ici le style clair et réaliste de ce format pour puiser dans le dessin chinois classique et la calligraphie. »

« Si Au Pays du Cerf Blanc ne suffira probablement pas à provoquer le renouveau du lianhuanhua, il en constitue une somptueuse réinterprétation. »

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« Ce roman foisonnant (…) connaît ici une magistrale adaptation graphique par Li Zhiwu, qui renouvelle le genre des lianhuanhua. »

« Les dessins à l’encre, tableaux en plans larges, souvent en contre-plongée, donnent plus de chair encore à la saga, qui ose parler de sexe, se moquer des potentats locaux et dénoncer les purges de tous bords. »

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« Tout cela, on le comprend, est un microcosme de la Chine elle-même, aveuglée en ce début de XXe siècle par les divisions internes qui laisseront le champ libre à l’expansionnisme de l’envahisseur japonais […] »

« Li Zhiwu dessine au pinceau et à l’encre (de Chine, bien sûr). Son trait volontiers épais et charbonneux restaure toute une Chine oubliée des campagnes encore féodales, la clameur des ambiances de village, et c’est toute une progression vers la modernité qui est dépeinte. »

« La forme du lianhuahua se domestique rapidement : dessins et textes se complètent et on est vite prix dans ces querelles de voisinage, dans le récit des alternances politiques d’une révolution à l’autre. »

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« Mais ce lianhuanhua n’est pas seulement une parabole politique, c’est aussi un portrait de la Chine rurale. Des conditions de vie de la paysannerie aux très codifiées relations sociales, le lecteur occidental a le réel sentiment de pénétrer une société fermée qui ne se laisse pas aisément appréhender. Le dessin de Li Zhiwu parvient à transcrire les doutes voire l’effroi ressentis par les vieillards devant les évolutions de leur fils et de leurs filles, il réussit aussi bien à faire ressentir la violence radicale qui peut s’emparer de chacun que ce soit pour punir ou agresser. Si on ajoute que la sexualité des hommes et des femmes est abordée de manière très crues mais dans la continuité du récit et porteuse de sens pour les personnages, on est en face d’une œuvre importante, riche et originale, qu’il faudra relire pour en saisir toute la richesse. »

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